Les SCPI font partie intégrante de l’écosystème de l’épargne Française. Une mise à jour importante, celles-ci ont fait l’objet d’une grosse mise à jour. État des lieux !
Zoom sur la réforme des SCPI, voici les changements favorables aux épargnants !
Les Sociétés civiles de placement immobilier sont aujourd’hui soumises à de nouvelles règles. A priori, celles-ci sont plutôt favorables aux épargnants. Les changements en question sont majeurs et découlent d’une récente réforme parue au Journal officiel début juillet. Ils s’appliquent notamment au fonctionnement des SCPI.
Parmi les nouveautés, citons notamment l’intégration des actifs liés aux énergies renouvelables dans le patrimoine des SCPI. Il s’agit en l’occurrence des parcs solaires ou des éoliennes. De quoi ouvrir de nouvelles perspectives de rendement aux principaux acteurs du marché de la Pierre papier.
En d’autres mots, la diversification des SCPI s’étend désormais vers des énergies propres. Les meilleures d’entre elles peuvent ainsi atténuer davantage l’impact de potentielles fluctuations d’un marché immobilier principalement professionnel. En effectuant des transactions respectueuses de l’environnement, les SCPI contribuent activement à la transition énergétique.
Pour générer plus de revenus complémentaires, les SCPI vertes peuvent opter pour la vente du surplus de production d’énergie. De quoi gonfler les dividendes trimestriels potentiels versés aux associés.
D’autres modifications prometteuses apportées aux SCPI
En plus de l’investissement dans les énergies renouvelables, d’autres changements prometteurs ont été actés pour les SCPI. Citons notamment une transparence renforcée sur la valorisation des parts. Effectivement, les SCPI doivent désormais procéder à des évaluations annuelles de leurs actifs deux fois.
En d’autres mots, les épargnants accèdent à des informations détaillées sur la valeur de leur placement. De quoi garantir une meilleure appréhension des risques de la Pierre papier. Les investisseurs peuvent en effet mieux appréhender les fluctuations de la valeur des parts.
Parmi les nouvelles règles en vigueur, il y a aussi la suppression du montant nominal minimum par part. L’objectif ici est de démocratiser davantage le placement en SCPI pour qu’il soit plus accessible. Cela signifie que les épargnants modestes peuvent désormais investir régulièrement de petites sommes dans une SCPI (100 €, par exemple).
Petit rappel sur le fonctionnement de la Pierre papier en France
En dépit de ces changements favorables, les SCPI s’apparentent toujours à un placement de long terme. L’horizon de placement est de 8 ou 9 ans, selon les recommandations de la société de gestion. À cela s’ajoutent quelques risques financiers. Le capital initial n’est pas garanti, tout comme la performance ou encore la revente des parts.
Bien que la SCPI soit risquée, celle-ci génère des revenus complémentaires potentiellement élevés en fonction du capital placé initialement. De fait, les fonds récoltés par la société de gestion d’une SCPI, chaque trimestre, servent à l’acquisition de nouveaux actifs. D’autant plus que les revenus réguliers potentiels en découlent.
En plus des frais de souscription, les Épargnants doivent régler des frais annuels de gestion. Notons que ceux-ci peuvent impacter négativement la rentabilité de votre placement, surtout en cas de revente précoce. La meilleure stratégie consiste à conserver vos parts plusieurs années (jusqu’à 9 ans) pour générer de grosses plus-values à terme.
