La réforme des retraites rentre au cœur des débats politiques ces derniers temps. D’autant plus que le nouveau gouvernement a déjà été constitué. État des lieux !
Le nouveau Gouvernement et les syndicats se sont déjà rapprochés
Depuis le 24 septembre 2024, la nouvelle ministre du Travail et de l’Emploi, Astrid Panosyan-Bouvet, au côté du Premier ministre, Michel Barnier, est omniprésente dans le cadre des consultations des partenaires sociaux et des organisations patronales. L’objectif ici est de trouver un terrain d’entente sur la réforme des retraites.
De son côté, la Confédération française démocratique du travail (CFDT) attend la déclaration de politique générale de Michel Barnier. Rappelons que celle-ci est prévue le 1er octobre au Palais Bourbon. La CFDT souhaite en savoir davantage sur les intentions gouvernementales.
La nouvelle ministre du Travail et de l’Emploi admet : « Travailler deux ans de plus dans un pays où, passé 55 ans, on a le sentiment qu’on n’a plus tout à fait sa place dans le monde du travail ou quand le métier que l’on exerce n’est plus tenable – car oui, il y a des métiers qui ne sont pas tenables toute une vie – peut apparaître comme très anxiogène. »
La démocratie sociale portée par la nouvelle ministre du Travail et de l’Emploi
La relance de la démocratie sociale reste dans le collimateur de la nouvelle Ministre. Dans son discours, Astrid Panosyan-Bouvet a souligné l’importance de restaurer et de consolider les relations du gouvernement avec les partenaires sociaux. D’après elle, « les liens se sont parfois distendus ces dernières années ».
En tout cas, la nouvelle ministre du Travail et de l’Emploi affirme croire « en la démocratie sociale et en la légitimité de la société civile et des partenaires sociaux – organisations syndicales comme patronales ».
Selon elle, « les adhérents et les militants de ces organisations sociales ont des choses à dire de la réalité de notre pays et du monde du travail. » Ils ont un rôle prépondérant à jouer face aux défis qui se posent à nous.
Quid de la réforme de l’assurance-chômage ?
Du côté de la réforme de l’assurance-chômage, les choses n’ont pas encore bougé pour l’heure. En effet, le décret acté par l’ex-Premier ministre, Gabriel Attal, le 30 juin dernier, est toujours en vigueur. Nous parlons ici du texte qui a maintenu les règles d’indemnisations jusqu’au 31 juillet, puis jusqu’au 31 octobre 2024 grâce à un autre décret.
Le Premier ministre sortant avait prévu d’instaurer un durcissement des règles de l’assurance-chômage à partir du 1er décembre 2024. Mais la donne a changé après le premier tour des élections législatives. La mise en œuvre de cette réforme avait été suspendue depuis le 30 juin.
En dépit de cela, le sujet reste chaud. D’autant plus que la nouvelle ministre n’a pas donné de détails sur la réforme de l’assurance-chômage lors de son discours du 23 septembre dernier.