Les débats sur les jeunes actifs en France s’enflamment de nos jours. Le nouveau rapport d’une association du think-tank économique et politique emblématique fait le point sur ce sujet. Détails !
Des chiffres éloquents sur les jeunes actifs d’aujourd’hui
Présenté au Sénat le 25 juin dernier, le rapport en question concerne particulièrement les jeunes actifs français. Dans le détail, 39% des jeunes de 18 à 24 ans envisagent une reconversion professionnelle ou scolaire, contre 20% pour la moyenne nationale. D’après le fondateur de l’association derrière cette étude, la crise politique actuelle s’apparente à une crise de confiance, notamment de la jeunesse. Il est à la tête d’un think-tank politique depuis 2011.
L’étude en question comporte 350 pages. De quoi brousser le portrait précis et nuancé de la nouvelle génération et formuler des propositions pour un faire un catalyseur des transformations de la société et de l’entreprise.
D’après une récente étude, 86% des jeunes se considèrent comme une génération à part, contre seulement 12% en 1957. 62% des « Zoomers » pensent qu’ils sont utiles pour créer un monde meilleur. Les jeunes attendent un engagement de la part de l’entreprise, mais ne s’impliquent pas personnellement en contrepartie. Malgré cela, la part des salariés surinvestis chez les jeunes s’avère être plus importante par rapport aux autres générations au travail.
La nouvelle génération se tourne vers la reconversion professionnelle, pourquoi ?
De fait, les jeunes collaborateurs d’une entreprise souhaitent obtenir un autre contrat social de cette dernière. Autrement, ils préfèrent mettre la voile. Pour eux, le travail doit s’apparenter à un lieu d’épanouissement, et pas d’obéissance. En dépit du caractère de subordination du contrat de travail, le lieu de travail doit être propice à l’épanouissement des jeunes actifs.
Dans une entreprise, ces derniers que les autres collaborateurs, y compris l’employeur, prennent en compte leurs avis. Ils peuvent ainsi contribuer à la prise de décisions stratégiques du groupe.
D’après la même étude, 42% de la génération « Z » souhaitent intégrer la gouvernance de l’entreprise, contre 32% pour la génération « Y ». En contrepartie de leur investissement, ces jeunes actifs réclament une hyperflexibilité. Le rapport révèle d’ailleurs que 67% des jeunes préféreraient pouvoir bénéficier d’un congé d’un an pour faire « autre chose » tout en étant rémunérés.
Le NFP et le RN proposent de supprimer Parcoursup
Les jeunes actifs sont donc nombreux à opter pour une reconversion professionnelle. Bien que cette étape permette d’accéder à de nouvelles opportunités, cela laisse apparaître un sentiment de malaise. C’est notamment le cas pour les jeunes qui ouvrent cette porte de façon précoce. Il peut s’agir d’une mauvaise orientation selon les auteurs de cette étude.
Pour mémoire, le Nouveau Front populaire et le Rassemblement national projette de supprimer « Parcoursup ». D’après le fondateur de l’association derrière cette étude, cette mesure est un peu simplette. Il considère que Parcoursup est le symptôme final. De nos jours, l’orientation professionnelle est associée à un calvaire ainsi qu’à une vague d’émotions négatives à grande échelle.
En somme, cette étude suggère de réinventer l’orientation en faveur des jeunes actifs (ambitieux et pragmatiques).