D’après une étude récente, le dispositif de cumul emploi-retraite séduit un grand nombre de médecins. Justement, voici les chiffres-clés à retenir !
Un nombre important de médecins en cumul emploi-retraite !
Les chiffres sur le cumul emploi-retraite s’avèrent éloquents dans le secteur de la médecine. Effectivement, 13 513 médecins retraités exerçaient une activité libérale au 1er janvier 2024, contre 12 607 un an auparavant. Il s’agit d’une hausse annuelle de 7,19%. Les praticiens libéraux sont donc toujours nombreux à choisir cette voie.
Le nombre de médecins en cumul emploi-retraite augmente presque chaque année depuis 2009. Il s’agit de l’année d’entrée en vigueur du déplafonnement du dispositif. Depuis lors, le dispositif a séduit beaucoup de retraités. D’autant plus que cette information découle du dernier bilan de la Caisse autonome de retraite des médecins de France (Carmf).
Dans le détail, les médecins libéraux représentent 43% des praticiens en cumul emploi-retraite, soit 5 843. La Carmf précise néanmoins que les généralistes sont sous-représentés. En effet, la spécialité regroupe 52% des médecins libéraux en activité.
Des divergences selon les régions
Force est de constater que les hommes représentent largement une part majoritaire dans le cadre du cumul emploi-retraite, soit 88%, contre seulement 44% pour les femmes. Nous parlons ici des médecins cotisants. Mais ne représentent que 27% des retraités.
En moyenne, les médecins en cumul activité libérale/retraite sont âgés de 72,38 ans. Ils représentent 10,9% des praticiens cotisants dans l’Hexagone. En Corse et en Paca, ils représentent plus de 15% de la population en activité, contre 17,6% en Ile-de-France.
En moyenne, les médecins retraités en cumul emploi-retraite ont déclaré 69 182 € pour 2023. Pour les généralistes, le chiffre s’élève à 64 780 €, contre 72 780 € pour les autres spécialistes. En parallèle, ces dernières perçoivent une pension moyenne de 41 397 €. Et, celle-ci dépasse celle de l’ensemble des médecins retraités qui touchent 35 100 €.
La Carmf conclut que la poursuite d’une activité libérale est davantage un « choix » qu’une « nécessité ».
Petit rappel sur le principe du cumul emploi-retraite
Pour tirer un maximum d’avantages du cumul emploi-retraite, il est impératif de bien appréhender son principe de fonctionnement. Il s’agit d’une option avantageuse qui s’adresse aux retraités souhaitant poursuivre ou reprendre une activité professionnelle. En l’occurrence, des conditions d’éligibilité sont prévues.
Prenons par exemple le cumul de la pension de retraite de base de l’Assurance retraite avec un revenu d’activité professionnelle. Dans ce cas de figure, le dispositif peut être intégral ou bien soumis à un plafond de ressources. La première option s’ouvre généralement aux retraités percevant une pension de retraite de base de l’Assurance retraite à taux plein.
Pour activer ce levier, il faut avoir liquidé toutes les pensions de retraite de base et complémentaires (françaises et étrangères). Il faut préalablement obtenir une pension de retraite de base de l’Assurance retraite à taux plein entre 62 et 67 ans. A cela s’ajoutent des justificatifs du nombre de trimestres requis selon votre année de naissance.