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Arrêts maladie fréquents, mais de courte durée voici les profils qui ont souvent recours à ce procédé.

Arrêts maladie fréquents, mais de courte durée : voici les profils qui ont souvent recours à ce procédé.

L’absentéisme en entreprise fait couler beaucoup d’encre ces dernières années. Bien que les chiffres soient moins catastrophiques qu’avant, il y a de l’évolution. Détails !

Des arrêts maladie plus courts, mais encore nombreux, explications !

Une enquête récente révèle une baisse du taux d’absentéisme en entreprise. Il s’agit en l’occurrence d’une progression favorable jamais observée depuis 2016. A priori, les jeunes actifs sont les plus concernés par ce phénomène. Rappelons que l’absentéisme en entreprise correspond au nombre de jours d’arrêts de travail par rapport au nombre de jours censés être travaillés.

Toujours selon la même étude, l’absentéisme global en entreprise est passé de 5,4 % en 2022 à 4,8 % en 2023. Pour expliquer ce phénomène, les experts établissent un lien entre la vague Omicron et l’absentéisme en 2022. De fait, celle-ci avait énormément contribué à la hausse du taux à l’époque.

Depuis plusieurs années, la défection des jeunes travailleurs préoccupe l’esprit des employeurs. Selon la même enquête, les 20-30 ans sont les plus concernés par l’absentéisme en entreprise. La prévalence d’absentéisme des jeunes a progressé de 11 %, et ce depuis 2019. La bonne nouvelle, c’est que les périodes d’absence, liées aux arrêts maladie, sont plus courtes en moyenne.

Des chiffres éloquents sur l’absentéisme en France

Depuis 2019, la fréquence d’arrêts des jeunes travailleurs a progressé de +3 %. Les 20-30 ans posent 1,9 arrêt par an en moyenne, contre 1,6 pour les salariés de 50 à 60 ans. En revanche, la durée moyenne d’un arrêt maladie chez les jeunes actifs était d’une dizaine de jours seulement. Les autres catégories de travailleurs s’absentent durant 29,25.

Souvent imprévisibles, les jours d’arrêts maladie des jeunes travailleurs s’avèrent plus courts, mais ponctuels. À l’évidence, cela n’aide pas vraiment les employeurs. Les jeunes actifs Français ont changé de mentalité depuis la crise sanitaire. Plus sensibilisés à la santé mentale, ces derniers sont plus à l’aise avec le sujet.

D’après l’étude, des jeunes travailleurs affirment avoir fait un « burn-out » à l’âge de 26 ans. Ils sont plus soucieux de leur bien-être. En l’espace de quatre ans, le nombre de jeunes actifs ayant bénéficié d’au moins un arrêt de travail chaque année a bondi de 11 %. Le pic a été constaté en 2022, selon l’enquête.

Comment remédier à l’absentéisme en entreprise ? Voici quelques pistes creusées par des experts.

Bien que le nombre de jeunes travailleurs sujets à des arrêts maladie soit moins important, la situation est encore alarmante. Les analystes avancent qu’en début de carrière, un salarié est généralement en bonne santé. C’est notamment le cas des jeunes diplômés, qui viennent d’intégrer la vie active.

Pour privilégier leur bien-être, certains jeunes travailleurs préfèrent partir en arrêt maladie (de courte durée). Face à ce phénomène, les employeurs doivent s’adapter en prenant en compte les besoins des salariés en matière de santé. Il faut nécessairement proposer des formations adéquates aux managers.

En parallèle, les employeurs doivent mettre en œuvre des mesures de prévention pour lutter contre l’absentéisme en entreprise. Il faut également proposer du soutien psychologique aux jeunes travailleurs qui en ont besoin. Toujours dans l’objectif de poursuivre l’inflexion de l’absentéisme, des formations en matière de gestion budgétaire sont des pistes à creuser.

antoine laurent
Antoine Laurent

Expert en gestion financière, Antoine offre des conseils pratiques et des analyses approfondies sur divers sujets financiers pour aider à assurer une gestion sereine de votre patrimoine.

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